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Tout ce que vous ignorez sur la magie et l’ésotérisme

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La magie est la science occulte définissant un ensemble de pratiques ésotériques. Le magicien met en œuvre des rituels ésotériques pour utiliser une force occulte pour agir sur le monde matériel. La magie est associée à l’ésotérisme car les personnes qui la pratiquent sont initiées à ses secrets par des rites.

l’Origine de la magie

L’étymologie du mot « magie » vient du grec « mageia », qui signifie « religion des mages perses », qui peut aussi être traduit par « sorcellerie ». Le mot « magus » en vieux perse apparaît pour la première fois sur une inscription gravée datant de 515 av J.-C. retrouvée en Perse, l’actuel Iran. L’inscription fait allusion à un mage. En perse antique, ils formaient une caste sacerdotale ; ils étaient des prêtres qui pratiquaient l’astrologie.

Les croyances magiques existent chez tous les peuples depuis la préhistoire. Son universalité s’explique par le besoin des premiers hommes, à la merci des éléments et de forces physiques qui dépassaient leur compréhension, de créer un ensemble de croyances pour leur trouver un sens.

Les rituels magiques permettaient aux hommes de retrouver un sentiment de pouvoir sur le monde surnaturel, sur l’invisible. Cela leur permettait de voir ce qui est caché et redonnait une maîtrise sur leur environnement.

La magie dans l’antiquité

La magie occidentale depuis l’antiquité a emprunté de nombreuses croyances et pratiques aux peuples d’Asie. Les principales traces de pratiques ésotériques dans l’antiquité grecque sont des papyrus magiques, des tablettes de malédiction ou des amulettes. L’usage d’une amulette ou d’un talisman protégeait le porteur. L’alchimie, elle, est apparue dans l’antiquité gréco-romaine.

Les rituels magiques

Dans l’Empire romain, il est fait allusion à la magie dans la loi des 12 tables en 450 av J.-C. pour interdire les charmes altérant les récoltes des champs voisins des siens. Des rituels bénéfiques étaient pratiqués au cours d’interventions médicales. La magie restait acceptée si elle ne dérangeait pas l’ordre social ; dans le cas contraire, elle était prohibée et était alors qualifiée de maléfique.

La magie cohabite souvent avec une religion

La magie cohabite souvent avec certaines religions plus établie, tant qu’elle ne nuit pas à l’Etat et à l’ordre de la cité. Le médium ou voyant qui faisait des prédictions sur l’Etat était puni, sa prédiction pouvant avoir des effets délétères sur les affaires de l’Etat.

La divination et l’astrologie ont fait partie de la religion dans la Grèce antique alors qu’elles furent plutôt rattachées à la magie dans d’autres contextes. Dans la religion grecque par exemple, des prêtresses qui obtenaient des oracles suite à des rituels de purification qui les mettaient en lien avec le divin.

Les pratiques magiques dans l’antiquité

Les magiciens dans l’antiquité suivaient un rite d’initiation ésotérique secret afin de prendre progressivement connaissance des mystères de la doctrine ésotérique. Ils avaient recours à des rituels d’invocation pour demander l’aide de divinités ou de démons, parfois l’aide d’entités supérieures contre des entités de moindre importance.

Les charmes pouvaient être des charmes amoureux (conquérir l’aimé(e) ou écarter un rival), judiciaires (pour lier la langue des témoins), des malédictions contre des rivaux économiques, des voleurs.

Des malédictions inscrites sur des tablettes en laiton ont été retrouvées au cours de fouilles archéologiques dans des lieux signifiants : dans des temples ou des cimetières, sous l’eau ou sous la terre, selon les divinités invoquées. On peut alors distinguer une magie blanche à des fins altruistes d’une magie noire plus maléfique, appelée parfois la sorcellerie.

Principes de la magie sous l’antiquité

Selon les époques et les auteurs, les principes pour expliquer l’effet des rituels magiques diffèrent. Les magiciens orientaux expliquaient leur pouvoir par une identification à un archétype divin : pour agir sur le plan astral, il faut agir comme un dieu. Le don paranormal, la capacité de voyager dans l’astral rapproche du modèle divin. L’aura des héros méritants, matérialisée dans les représentations artistiques, montre ainsi leur rapprochement avec les dieux.

Les rituels magiques pour intervenir dans l’invisible

Selon Bôlos de Mendès, auteur de langue grecque originaire d’Egypte, qui a laissé des fragments de textes datant de 200 à 100 av J.-C., l’effet magique s’explique par les sympathies ou antipathies entre les éléments et entre les animaux archétypaux. Les rituels consistent à créer un lien d’énergie invisible, une onde entre deux dimensions ou deux êtres pour obtenir un effet, par exemple entre le plan subtil et le plan matériel.

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